BENJAMIN CREME MAITREYA    

Benjamin Creme a accordé une interview sur RIM (station parisienne émettant sur 95.2 FM) pour le magazine radio "Santé et spiritualité", présenté par Jean-Claude Carton, le jeudi 15 avril 2004. Benjamin Creme y présente l'émergence de Maitreya, l'instructeur mondial.

Audio d'une durée de 1 h 24 min - mai 2004- [fichier au format mp3, taille 4,8 MB]

 

Interview de Benjamin Creme, le 20 mars 2003 Avec traduction française

Benjamin Creme a accordé une interview à Radio Ici et Maintenant (station parisienne émettant sur 95.2 et 98.2) le jeudi 20 mars 2003. Benjamin Creme y présente l'émergence de Maitreya, l'instructeur mondial.
(audio d'une durée de 1 h 22 min - mars 2003 - [fichier au format mp3, taille 4,9 MB])

 

Interview de Wayne Peterson Avec traduction française
 (vidéo de 27 minutes - octobre 2001) [fichier de 4,11 MB]

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Ancien membre du corps diplomatique américain, Wayne Peterson affirme avoir eu, depuis 1982, de très nombreux contacts avec Maitreya et les Maîtres. Dans le cadre de ses fonctions, il s’est rendu compte progressivement qu’un grand nombre de décideurs politiques et économiques de premier plan, dont M. Gorbatchev, avaient eu, eux aussi, de tels contacts, sur lesquels ils gardaient généralement un silence total. Il confirme ainsi, à partir de ses propres expériences, la nouvelle de l’émergence transmise par Benjamin Creme.  

 

 BENJAMIN CREME - QUI EST-IL ?

 L'article ci-dessous est tiré de : " La Mission de Maitreya, tome I ", présentation de l'auteur.

Présentation

Benjamin Creme est né en Ecosse en 1922. Artiste de profession, il vit à Londres avec son épouse et ses enfants. Dès sa jeunesse, il s'intéresse à la philosophie ésotérique. En 1959, il reçoit un premier message télépathique de son Maître, l'un des membres de la Hiérarchie spirituelle. Cette expérience constitue pour lui une véritable surprise. Peu après, son Maître lui apprend que le Christ reviendra dans le monde au cours des vingt années à venir, et qu'il lui sera donné de jouer un rôle actif dans la préparation de cet événement, pour autant qu'il accepte de l'assumer.

En 1972, sous la direction de son Maître, commence une période d'entraînement intensif, à la suite de laquelle un contact télépathique immédiat et permanent s'établit entre eux. Ce contact donne à Benjamin Creme directement accès aux informations touchant à l'émergence du Christ, et lui procure l'entière conviction nécessaire pour les présenter à un monde sceptique.

De 1975 à 1979, Benjamin Creme est invité à donner des conférences dans plusieurs pays d'Europe. En 1980, lors de sa première visite aux Etats-Unis, elles font salle comble dans de nombreuses villes parmi les plus importantes du pays. Depuis, son activité de conférencier n'a cessé de s'étendre et à l'heure actuelle, ses tournées couvrent toute l'Europe, le Japon, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, le Canada, le Mexique et les Etats-Unis. Aux seuls Etats-Unis, il a participé, sous forme d'interviews, à plusieurs centaines d'émissions de radio et de télévision.

Benjamin Creme est également le rédacteur en chef de la revue mensuelle Share International, traduite en français sous le titre de Partage international.

 

Quelques-unes des étapes qui m'ont conduit à mon travail actuel

L'article ci-dessous est tiré de la préface du livre : " Transmission, une méditation pour le nouvel age ".

Il m'a souvent été demandé de raconter comment j'en suis venu à faire ce travail. Je n'en ferai pas un exposé complet, car il existe des lois non écrites de réserve sur certains aspects de la relation de Maître à disciple ; mais si cela peut présenter un quelconque intérêt, et avec l'espoir que cela puisse rendre plus réel et plus crédible le fait de l'existence des Maîtres et du retour du Christ à leur tête, voici ce qui suit.

Lorsque j'avais quatre ou cinq ans, un de mes passe-temps favoris était de m'asseoir à la fenêtre et de regarder le vent ; non pas son effet sur les arbres ou les feuilles, mais le vent lui-même. Je regardais les mouvements de l'air, et j'essayais de deviner si le vent soufflait du nord, du sud, de l'est ou de l'ouest. Lorsque je commençai à fréquenter l'école, j'appris que l'air est invisible, le vent également, et j'oubliai ma capacité de voir ce qui était assurément un certain niveau des plans éthériques de la matière.

Au-dessus du plan physique dense solide, liquide et gazeux , il existe quatre plans formés d'une matière encore plus subtile, qui constitue l'enveloppe éthérique de notre planète, et dont les plans physiques denses sont une précipitation. Ce n'est qu'une vingtaine d'années plus tard, en construisant l'accumulateur d'orgone de Wilhelm Reich et en l'utilisant, que je pus percevoir de nouveau cet océan d'énergie dont nous faisons nous-mêmes partie, et que je me prouvai ainsi à moi-même, sans l'ombre d'un doute, l'existence des plans éthériques.

Je devins parfaitement capable de percevoir les courants énergétiques et y devins extrêmement sensible, à tel point que je pus finalement dire à quel moment une bombe atomique avait explosé dans le Pacifique ou ailleurs. Par-delà ces milliers de kilomètres, j'enregistrais les variations que causaient ces explosions dans les courants éthériques. Inévitablement, un ou deux jours plus tard, on annonçait que les Etats-Unis, la Russie ou la Grande-Bretagne avait fait l'essai d'un "engin" de telle ou telle puissance.

Je lus, parmi bien d'autres, les écrits théosophiques de H. P. Blavatsky et de Leadbeater, les ouvrages de Gurdjieff, d'Ouspensky et de Nicoll, ceux de Paul Brunton, de Patanjali, les enseignements d'Alice Bailey et de l'Agni Yoga, ceux des Swamis Vivekananda, Sivananda et Yogananda, celui de Sri Ramana Maharshi, dont j'essayai de suivre le Sentier de la connaissance de soi. Grâce à la méditation de Sri Ramana Maharshi sur le "Qui suis-je ?" (et grâce aussi à mon Maître, je le sais maintenant), je me suis senti pleinement identifié à la totalité du monde phénoménal : la terre, le ciel, les maisons et les gens, les arbres, les oiseaux et les nuages, que je voyais comme étant moi-même. Je disparus en tant qu'être séparé, conservant pourtant ma pleine conscience, une conscience élargie au point de tout inclure. Je réalisai que c'était là la véritable Réalité, habituellement recouverte et masquée par notre conscience à l'état de veille, en raison de notre identification au seul corps physique. Je vis aussi ce monde phénoménal comme une sorte de rituel, un jeu d'ombres ritualisé incarnant un rêve ou un désir de Cela qui seul existe, qui seul est réel, et qui est aussi moi-même.

Vers la fin de l'année 1958, un disciple ami "connecté" m'affirma que je recevais des "messages". J'en fus surpris et n'y crus guère. On me dit que les messages "rebondissaient" sur moi, mais que si je m'y prenais de telle et telle manière, j'arriverais à les recevoir correctement.

Je dus faire ce qu'il fallait, car un soir du début janvier 1959, j'entendis à l'intérieur de moi-même, si clairement qu'il était impossible de s'y tromper, l'instruction suivante : Va à tel endroit (à Londres), à telle date et à telle heure (à quelque trois semaines de là). Cette nuit-là, des gens m'attendaient effectivement à l'endroit indiqué.

Ce fut le début d'un flot de messages qui arrivèrent en nombre croissant. J'en manquai semble-t-il quelques-uns ; on me le signalait par la suite. J'eus alors tellement peur de les manquer, que j'en vins à me les dicter moi-même. Je m'envoyai ainsi à quelques rendez-vous où rien n'arriva et où personne ne vint. Mais je finis par m'assagir ; je ne manquai plus de messages et je cessai d'en fabriquer.

Vers la fin de 1972, alors que je broyais plutôt du noir et que je m'y attendais le moins, surgit ce sage, ce rusé, celui que j'ai le privilège d'appeler "Maître". Il me prit en charge et me soumit à une période des plus intensives d'entraînement et de préparation, de combat contre mes mirages et mes illusions. Nous travaillâmes ensemble vingt heures par jour durant des mois, à approfondir et à renforcer le lien télépathique entre nous, jusqu'à ce que les échanges se fassent réciproquement avec la même facilité, réclamant ainsi le minimum d'attention et d'énergie de sa part. Il forgea ainsi durant cette période un instrument par l'intermédiaire duquel il peut travailler, et qui répond à ses moindres impressions (avec, bien sûr, mon entière collaboration et sans la moindre atteinte à mon libre arbitre).

Tout ce que je vois et j'entends, il le voit et l'entend. Lorsqu'il le désire, un regard de moi peut être un regard de lui, mon toucher le sien. Ainsi, avec une dépense minimum d'énergie, il dispose d'une fenêtre sur le monde, d'un avant-poste pour sa conscience, pour guérir et enseigner. Il demeure lui-même à des milliers de kilomètres, dans un corps parfaitement physique. Je ne prétends pas être sa seule "fenêtre sur le monde". Je ne sais jusqu'à quel point ce phénomène est rare, mais je suis convaincu qu'il n'est pas unique. Il constitue une étape bien précise dans la relation de Maître à disciple. Le Maître m'a demandé de ne pas révéler pour l'instant son identité, pas même aux membres du groupe avec lequel je travaille, et par lequel il travaille. Je connais deux raisons à cette demande (il peut y en avoir d'autres), et je les respecte. Je peux cependant dire qu'il est un des membres aînés de la Hiérarchie, un Maître de Sagesse, dont le nom est bien connu des ésotéristes d'Occident.

En mars 1974, il me donna les noms de quatorze personnes, à inviter chez moi pour une discussion sur "la méditation et autres sujets connexes". Elles vinrent toutes.

Je parlai de la Hiérarchie des Maîtres, de la méditation et de son rôle dans l'établissement du contact avec l'âme. Selon ses instructions, je leur présentai l'offre suivante : je les invitai à prendre part à un travail de groupe dans lequel leur méditation occulte se déroulerait sous la direction d'un Maître de Sagesse. En échange, elles agiraient comme transmetteurs des énergies de la Hiérarchie, formant ainsi un pont entre la Hiérarchie et les disciples sur le terrain.

Le Maître procéda à une courte transmission pour leur montrer ce dont il s'agissait. Douze des quatorze personnes acceptèrent, les deux autres ne se sentant pas prêtes pour ce genre de travail.

Le groupe fut formé en mars 1974, avec pour but de canaliser les forces spirituelles. Au début, nous nous réunissions deux fois par semaine, pendant une heure et demie à deux heures. Lorsque se présenta la question du nom à donner au groupe, l'instruction du Maître fut ce qu'elle est encore aujourd'hui : qu'aucun nom ne soit utilisé, que nulle organisation ne soit établie, qu'il n'y ait pas de membres attitrés, qu'aucune barrière ne soit érigée autour de nous et de nos idées, et que la plus grande ouverture soit maintenue.

C'est à cette période que le Maître me transmit un plan pour construire l'instrument transmetteur-transformateur que nous utilisons dans ce travail, et dont je me sers également pour la guérison. De forme tétraédrique, il utilise les propriétés énergétiques inhérentes à cette forme.

Les membres du groupe ont changé plusieurs fois ; il ne reste que quatre personnes du groupe initial. Leur nombre a crû et décru, semblant toujours se stabiliser autour d'une douzaine de membres pleinement actifs. A ceux-ci s'ajoutent de nombreux participants moins actifs ou moins réguliers, et de nombreuses ramifications ici et à l'étranger. Nous nous réunissons maintenant trois fois par semaine pour transmettre les énergies de la Hiérarchie, durant quatre à sept ou huit heures d'affilée. Seules les personnes les plus dévouées et les plus engagées peuvent soutenir l'intensité de ce rythme ; c'est pourquoi leur nombre reste peu élevé. De plus, nous tenons régulièrement une réunion publique, à Friends' House, Euston Road, à Londres, au cours de laquelle l'auditoire est invité à participer à la transmission des énergies venant des Maîtres.

En juin 1974 commença une série d'adombrements par Maitreya, qui transmit également des messages nous inspirant et nous informant de la progression de son extériorisation. Nous eûmes ainsi le privilège d'être informé du processus graduel de création et de perfectionnement de son corps de manifestation, le mayavirupa.

Vers la fin de 1974, le Maître déclara à plusieurs reprises : "Tu sais, tu dois partager tout cela avec le public. Ce n'est pas d'une très grande utilité de ne communiquer cette information qu'à une vingtaine de personnes seulement." La pantomime commença : je protestais, suppliais de ne pas avoir à affronter le public. Il m'assurait alors qu'il ne faisait que plaisanter : "J'ai d'autres projets pour toi", disait-il, et je pouvais de nouveau me détendre. Mais en janvier 1975, il me dit finalement : "Cette fois, c'est sérieux. Transmets cette information (il avait dicté une masse d'informations sur le déroulement du Plan) aux groupes, quelles que soient leur origine ou leur croyance. Dis-leur ce que tu sais."

L'idée ne me plaisait pas, mais pas du tout. J'aimais ce que je faisais. J'aimais travailler tranquillement, ésotériquement, sachant que j'accomplissais quelque chose d'utile, sans avoir à fournir trop d'efforts physiques ou psychologiques. Je n'entrepris donc rien en direction de ces groupes, jusqu'à ce que plusieurs impulsions fermes du Maître ne me décident enfin à agir.

Le 7 juillet 1977, Maitreya nous informa lui-même que son corps de manifestation, le mayavirupa, était totalement achevé, et qu'il l'avait "revêtu". Son corps de lumière (son corps ascensionné) reposait maintenant en sa retraite, dans les Himalayas. Le 8 juillet, on nous dit que la descente avait commencé. Le mardi 19 juillet, mon Maître m'informa que Maitreya était maintenant arrivé à son "point de focalisation", un grand pays du monde moderne. Je devais donner une conférence ce soir-là à Friends' House, mais on me demanda de garder cette information secrète pour le moment. Au cours de notre séance de transmission du vendredi 22 juillet, le Maître m'annonça que Maitreya, après une période d'acclimatation de trois jours, avait commencé ce jour même sa mission. Je fus autorisé à partager cette information avec le groupe.

Bien des fois depuis, j'ai annoncé cette nouvelle à de nombreux auditoires, mais jamais, comme ce soir-là, avec le sentiment de participer, si modestement soit-il, à un événement planétaire majeur. Les larmes de joie, sur les visages des membres du groupe réuni autour de la table, montraient que tous partageaient ce sentiment.

Ce qui précède aidera peut-être à mieux comprendre pourquoi je parle des Maîtres, du Christ, et de leur réapparition avec une telle conviction. Leur existence est pour moi un fait réel, certifié par ma propre expérience et par un contact direct. J'ai écrit ces lignes dans l'espoir d'éveiller les gens à la réalité de leur existence et à celle de cet événement capital qui approche : le retour des Maîtres dans le monde, pour nous conduire dans l'ère du Verseau.

Benjamin Creme