PHYSIOLOGIE D'UNE FORME-PENSÉE

En examinant de près les publications sur les rapports entre pensées-émotions et maladies, les articles psychologiques sont riches en descriptions et évoquent rarement un mécanisme physiologique pouvant expliquer cette relation. Par contre, le monde médical a été lent à reconnaître le rôle joué par le stress et les émotions, à cause d'une croyance presque dogmatique de la maladie qui, considérée comme uniquement existante sur un plan matériel, est causée par un élément étranger ou extérieur, et ne peut être guérie que par une intervention physique. Pour cette raison, la médecine n'arrive ni à expliquer ni à comprendre les guérisons spontanées constatées chez des malades porteurs de maladies réputées incurables. Dans notre milieu, il est fréquent d'entendre alors parler "d'erreur de diagnostic" ou encore de "miracle" avec tout ce que cela sous-entend. Quand, à trois mois, les parents le conduiront à la crèche car maman reprend son travail, la mémoire émotionnelle douloureuse emmagasinée dans son CL se réveillera et déclenchera au niveau de l'hypothalamus. La suppression immunitaire, qui va majorer la baisse de l'immunité physiologique à cet âge. Bébé commencera à faire des rhino-pharyngites, des otites et bronchites à chaque fois qu'il retournera à la crèche. Il pleurera à chaque fois que quelqu'un voudra le prendre, en le retirant des bras de son père ou de sa mère. L'école sera une expérience pénible. À l'âge adulte, il pourra souffrir de dépendance affective. Ainsi, chacune de nos réactions inadaptées correspond à des émotions incomprises et mémorisées comme telles puis stockées dans notre mémoire émotionnelle. Ce sont elles qui alimenteront à chaque activation les FP non guéries que nous traînons autour de nous.

MAIS QU'EST CE QUI EMPÊCHE
LA MALADIE D'APPARAÎTRE?

Il a été démontré que nous produisons tous à un moment ou un autre dans notre vie des cellules cancéreuses, mais nous ne faisons pas, fort heureusement, tous un cancer, parce que notre immunité est là pour détruire toutes les cellules anormales ou étrangères. Parfois, cette immunité est diminuée et affaiblie et la maladie prend le dessus.
Qu'est-ce qui agit sur notre immunité en la diminuant ou en la fortifiant? Ce sont nos FP et les émotions qu'elles déclenchent.
Pour qu'elles soient à l'origine de maladies graves, comme un cancer, ces FP doivent être
o Bien structurées; c'est-à-dire, solides, avec la croyance inébranlable de leur réalité. Quelques modèles de ces
croyances fortes sont: "je ne mérite pas qu'on s'occupe de moi" ou " je suis incapable de réussir à chaque fois que je
commence un projet".
o Répétées, par exemple à chaque séparation, la conclusion du CL lui rappelle "séparation = souffrance"
o S'accompagnant de sentiments de désespoir, et de découragement;
Nous avons vu plus haut que le cerveau limbique déclenche une solution de survie par la fuite ou autre réaction. Cependant, si nous vivons une situation stressante, pesante et répétitive, tout en continuant à agir de la même manière pour sauver les apparences, (par exemple: faire un travail que l'on n'aime pas) nous nous sentons incapables de résoudre le problème et baissons les bras. Cette façon d'agir en contradiction avec ce que nous ressentons et ce que nous pensons aura pour conséquence une baisse immunitaire et créera un terrain favorable à l'apparition d'anomalies cellulaires porteuses du cancer. (voir schéma et explications en fin de chapitre).
C'est pourquoi les débiles et malades mentaux ne font jamais de cancer car ils n'ont pas de FP structurées et ont résolu leur souffrance en s'échappant dans un autre mode de pensée.
Heureusement, c'est un système réversible qui peut conduire à la guérison complète
- En étant convaincu qu'à chaque instant, le processus de la maladie peut involuer, et que nous avons tous ce pouvoir,
- En aidant le patient à croire fermement à la puissance de ses pensées positives, qui vont remplacer ses FP nocives.

LE CHEMIN DE L'ÉVÉNEMENT À LA MALADIE

Chaque ÉVÉNEMENT (1) que nous vivons est une INFORMATION captée par notre CERVEAU LIMBIQUE (2) (CL) appelé aussi "cerveau réactionnel". Il assure la transition entre le NEO-CORTEX (3) et l'HYPOTHALAMUS (6). L'INFORMATION est o soit dirigée vers le NÉO-CORTEX pour être y être analysée o soit mise en résonance avec une FP déjà mémorisée. Il en résulte une CONCLUSION (4) qui amène le CL à décider d'une ACTION (5), et préparer le corps à celle-ci. Si la conclusion est MÉMORISÉE (5) comme "agréable" elle sera donc "à renouveler". Par contre si la conclusion est "désagréable", elle sera à éviter et l'action déclenchée la première fois sera répétée face à une situation similaire. Par exemple: un bébé allaité au sein, puis mis en garde à la crèche avec des biberons de lait de vache en remplacement du lait maternel, va mémoriser "biberon de lait = séparation avec maman", il rejettera le lait et ira même jusqu'à faire une intolérance ou allergie au lait de vache. Cette conclusion mémorisée, et qui déclenchera toujours des émotions aussi pénibles que lors du premier événement, même si elles sont inappropriées, est une composante majeure de la FR L'HYPOTHALAMUS (6) est l'exécuteur de l'action décidée ou mémorisée par l'intermédiaire du système endocrinien et neuro-végétatif En cas d'émotions négatives répétées, la suppression immunitaire qui en résulte aura pour conséquence des affections mineures ou des maladies plus graves. (7)

CONCLUSION

Dans nos vies, nous faisons souvent des séparations entre nous et les autres, la Terre et nous et sans le savoir ni le vouloir, nous collaborons étroitement à tout ce qui découle du principe de la séparation.
Aujourd'hui et dès cet instant, nous pouvons dire oui à la Vie afin de nous défaire de nos chaînes et d'alléger notre parcours tout en donnant un air plus pur à la planète qui nous offre son corps et son âme en cadeau quotidien.
Nous savons maintenant combien nos FP contribuent à ce qui nous arrive... Alors cette fois " ni victime ni vainqueur", comme nous lavons notre corps physique, nous allons nous laver de ces FP qui stagnent dans notre aura.
Dans ce premier tome, j'ai déjà proposé quelques exercices faciles et pratiques que chacun peut mettre en oeuvre sans difficulté. D'autres vous seront proposés ultérieurement mais le but n'est pas l'exercice lui-même et il nous serait possible de ne rien faire en apparence, tout en nous lavant de nos FE
Ce qui importe, c'est le déclic que va permettre telle ou telle pratique. J'ai souvent vu et entendu des personnes me dire avoir pratiqué des années sur le pardon et la compassion. La colère et la rancune les habitaient cependant encore, sans les lâcher. Conscientes, elles se demandaient comment agir... et c'est là où "l'agir" trouve sa limite.
Tout peut arriver instantanément ou prendre des années, voire des vies, non pas selon la bonne volonté de celui qui pratique mais selon le lâcher prise qui soudain l'habite et ne laisse plus de place "à ce qui pourrait arriver si..." ou "à ce qui est arrivé parce que...".
Vivre l'instant présent n'est pas une figure de style ni une pensée philosophique, mais une réalité tangible et concrète qui effraie notre mental toujours en action, lui, le grand maître de toutes nos résistances.
De cette faculté à vivre dans l'instant présent dépend une grande partie de notre Guérison. Cela n'est pas un Don mais tout simplement un cadeau que nous nous faisons à nous-même.
Nous aimons-nous suffisamment pour cela? C'est la seule question qu'aujourd'hui, en cet instant, et avant de refermer ce livre, nous pouvons, tous sans exception, nous poser.
Nous voudrions vous proposer avant de conclure cet ouvrage une méditation de remerciement à la Vie et à la Terre qui toutes deux nous ont permis d'expérimenter la matière dense.
Prier et méditer, ce n'est pas seulement demander, mais aussi remercier. Que ce remerciement soit adressé à notre être supérieur, à notre conscience, à la Terre, à la Vie, n'a aucune importance car toutes ces énergies sont les diverses facettes de ce que nous sommes vraiment: des étincelles de Vie et de Joie qui s'incarnent pour se répandre et se réunir à nouveau en une gerbe de Lumière.
Rien n'est séparé de Rien. Personne n'est un "perdant" ou un "gagnant" de la Vie. Cela n'a aucun sens car la Vie est UNE.
Nous sommes le TOUT, où "bon" ou "mauvais", " juste" ou "injuste", n'ont aucune existence, exceptée celle que nous leur donnons.
À nous de donner les couleurs que nous aimons à la Vie que nous voulons voir éclore autour de nous.


" DANS VOTRE VIE IL N'Y A PAS
D'AUTRES NUAGES
QUE CEUX QUE VOUS
ACCEPTEZ DE CONDENSER "

NOTE
· Ces pages rassemblent le chapitre 24 du Livre de " Formes Pensées " de Anne Givaudan et Antoine Ackram
Aux Editions S.O.I.S - L'Essénie - Les cheyroux 24580 PLAZAC (19 € + port)